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procrastination

22 octobre 2008

Mots aux vertus antalgiques, comme du lichen

IMGP0507


J'écris virtuellement pour me convaincre que ces mots n'existent pas réellement, que c'est un rêve, que c'est tangible, versatile. La mélodie du tapotage des doigts fébriles et hésitants est bien moins oppressante que le crissement de la plume urinant son encre sur le malheureux papier, car là mes mots sont bien réels, je peux les toucher, voir écriture haïe, comme un miroir cruel et objectif. Oui ce que je vais écrire ici c'est nul, oui c'est une action égoïste, oui ce sera médiocre et soporifique, oui il est stupide de faire semblant de s'adresser à un potentiel lecteur dans ces méthodes stylistes de réthorique sachant que je ne souhaite pas de lecteur. En effet, le but étant de me soulager en crachant ma bile de temps en temps à défaut de l'envie de communication envers mes semblables. Parfois la misanthropie m'assaille, comme tout un chacun, alors je me défoule de ces mots qui étouffent mon monologue intérieur, parfois. Pas de lecteur dit acceptation d'écrire comme un vacuum. Je m'amuse c'est tout, c'est comme ça que ma frivolité s'exprime, c'est comme ça que je me défoule. Comme ça que je rêvasse, que je m'évade. Que je m'abîme? Peut-être que oui, peut être que non, il se peut que se soit une action à double tranchant. Qu'importe, cette description ne sert à rien, mais je ne la supprimerai pas, parce-que je m'en fou, parce-que c'est ce que le monologue actuel m'a dicté, mes pensées-nuages du soir étaient fort soporifique et bien conformiste mais qu'importe.

It is the thread of my thoughts


(en anglais c'est tellement plus joli, le côté classe des langues étrangères)




Qu'importe dis-je

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